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Depuis l’arrivée du coronavirus et le début de la crise sanitaire, les dirigeants d’entreprise ont été contraints de faire télétravailler leurs salariés afin de les protéger de la covid-19 et de continuer leur activité depuis leur domicile. Encore aujourd’hui, en plein déconfinement, des millions d’employés sont toujours en télétravail ou en semi-présentiel puisque le retour en présentiel à 100% n’est pas encore autorisé. Le télétravail s’est démocratisé et a profondément changé les méthodes de travail. Le confinement a ainsi apporté des points positifs aux professionnels mais c’était sans compter l’augmentation des risque liés aux cyberattaques. En effet, depuis le 1er confinement, les risques liés aux cyberattaques concernant le système financier ont considérablement augmenté a déclaré la Banque de France dans un rapport semestriel.
Ce rapport semestriel d’évaluation des risques du système financier explique cette augmentation des risques de cyberattaques par le basculement rapide et massif de données financières à distance dû au télétravail. C’est donc le moment idéal pour les hackers. Ainsi, la sous-gouverneur de la Banque de France a souligné le fait qu’avec le nombre de cyberattaques et le degré élevé d’interconnexions dans le système financier, ce dernier n’est pas à l’abri de certains incidents pouvant affecter la stabilité financière dans le futur.
Par ailleurs, depuis ce début d’année de nombreuses entreprises ont subi des cyberattaques et les hackers semblent s’en prendre à des secteurs très stratégiques. C’est par exemple le cas aux Etats-Unis avec le groupe Oléoducs Colonial Pipeline qui a subi des attaques informatiques.
Il est donc indispensable pour une entreprise de mettre en place une protection contre les cyber-attaques. Toutes les entreprises sont concernées peu importe leurs tailles (PME, TPE, grande entreprise) ou leur domaine d’activité par le risque de piratage. Posséder une assurance permet alors d’être indemnisé et d’être pris en charge en cas de cyberattaque.
Pour finir, la Banque de France a souligné le fait que plusieurs risques existent dans le système financier et que le risque de cyberattaque constitue un risque comme un autre. Parmi ces risques, le premier reste l’endettement des entreprises à la suite de la pandémie mondiale.
