Rechercher un bien immobilier
Pour un professionnel indépendant, le financement de ses équipements est régulièrement une problématique. Celle-ci est accentuée ces dernières semaines avec l’envolée des prix des matières premières et de l’inflation.
Il existe cependant des solutions de financement adaptées, avec des caractéristiques variées qui répondent aux différents projets du professionnel.
Solution de financement la plus démocratisée auprès des indépendants, le prêt professionnel permet de financer l’achat d’une multitude de biens d’équipement et de matériel. Octroyé par une banque, le crédit pro est destiné à tous les professionnels indépendants, quel que soit leur secteur d’activité. Si ce dernier n’influe pas dans l’octroi du prêt, plusieurs critères sont à respecter pour espérer obtenir son emprunt.
Premier élément, il est nécessaire de disposer d’un compte professionnel depuis au moins 6 mois dans les livres de l’institution financière. L’indépendant doit obligatoirement exercer son activité sous le statut d’auto entrepreneur, d’entrepreneur individuel ou d’EIRL.
La digitalisation des parcours et l’innovation apportée par des fintech permet aujourd’hui au professionnel de disposer des fonds demandés en deux jours, une fois le dossier de prêt validé évidemment.
La plupart des organismes de crédit proposent des mensualités flexibles pour d’adapter à l’activité du professionnel. Il est ainsi possible de faire varier à la hausse ou la baisse ses mensualités de prêt.
Autre avantage du crédit professionnel, le taux d’intérêt fixé lors de la signature du contrat est fixe durant toute sa validité.
Malgré un déficit de notoriété par rapport au crédit pro, le crédit-bail mobilier est une solution plus qu’intéressante pour financer du matériel professionnel.
Quel que soit le secteur, bâtiment, médecine ou autre, l’utilisation de matériel de pointe et de qualité est nécessaire. Mais cela s’avère généralement extrêmement couteux. Le crédit-bail mobilier offre alors des caractéristiques très appréciées des professionnels.
A la différence du crédit bancaire qui permet d’acquérir le bien convoité, le crédit-bail mobilier est un contrat de location qui permet à l’indépendant de louer le bien pendant une durée donnée, en l’échange d’un loyer.
A la date d’échéance du contrat, une option d’achat est proposée au professionnel lui permettant d’acquérir définitivement le bien en question. Evidemment le montant du bien tient compte des loyers déjà versés. Le professionnel a également la possibilité de reconduire le contrat de location ou tout simplement de restituer le bien.
Le crédit bail mobilier se montre très flexible car selon le projet, il permet de devenir propriétaire du bien ou de bénéficier d’un matériel plus récent et plus performant régulièrement.
Une autre solution pour financer votre matériel spécialisé est de recourir à vos fonds propres, on parlera alors de financement interne. Ainsi, dans ce cas, les fonds sont investis entièrement par l’entrepreneur pour l’achat de logiciels, de biens immobiliers ou encore de matériel de bureau.
Il existe deux types de fonds propres ; l’apport en capital et l’autofinancement.
Le premier type de fonds propres correspond à des fonds déposés dès la création sur le compte de l’entrepreneur. Ces fonds sont acquis sous forme de virements qui auront vocation à être utilisés pour l’achat de matériel professionnel. Par ailleurs, si l’entreprise est détenue à titre personnel, un apport en nature peut aussi être envisagé.
La deuxième solution est l’autofinancement. Cependant, l’autofinancement n’est possible que sous certaines conditions ; c’est-à-dire lorsque le professionnel indépendant a déjà fait une clôture d’exercice comptable. Il s’agit alors du reliquat de biens disponibles après un an d’activité. Pour calculer ce reliquat, il faut utiliser la CAF (Capacité d’AutoFinancement). Une fois calculé, il peut servir pour des investissements comme l’achat de matériel spécialisé pour l’exercice de la profession.
Si toutefois aucune de ces options n’est satisfaisante, il est aussi possible de recourir à des primes, aides et subventions, à un escompte d’effets de commerce ou encore à l’affacturage.