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Les entreprises françaises entreprennent peu à peu une digitalisation de leur activité pour répondre aux nouveaux enjeux de leur marché. Bien qu’indispensable, la digitalisation fait pourtant peser une menace : les cyber risques.
Qu’il s’agisse d’un incident causé par un collaborateur de l’entreprise ou par une personne externe, les conséquences d’un cyber risque peuvent être dramatiques pour l’entreprises, à la fois en termes d’image mais aussi économique. Il peut alors s’agir d’un piratage de données, de détournement d’objets connectés ou même d’usurpation d’identité.
Les entreprises cherchent donc à se protéger et souscrivent des contrats d’assurances cyber. Ce type d’assurance connaît un vrai succès puisque leur taux de souscription atteint 50% en 2019 contre 26% en 2016. La mise en place de la RGPD est également l’une des raisons qui explique cette croissance.
Pour s’assurer efficacement, il est essentiel que les entreprises établissent avec précision, une liste des cyber risques auxquels elle sont confrontées. Le plus souvent, l’assurance cyber se traduit par une extension du contrat de multirisque professionnelle. L’assurance prend alors en charge le financement des frais pour identifier l’attaque, la stopper et restaurer le préjudice subi. L’objectif de ce type de garantie est alors de minimiser les conséquences d’une cyber attaque ou d’une faute informatique.
Pourtant, il existe de fortes difficultés pour les assureurs de couvrir ces risques car il n’existe pour le moment aucune expérience sur ce marché particulier. Difficile alors d’évaluer avec précision le montant des indemnisations à verser. Il est alors fréquent que les risques couverts soient quelques peu limités, les assureurs étant pour le moment prudents.
