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Les travailleurs non-salariés ne sont pas soumis au même régime de protection que les salariés. Pour leur assurer une couverture santé, de prévoyance mais aussi pour anticiper leur retraite, l’Etat a mis en place le dispositif Madelin, il y a maintenant 25 ans. Concrètement, il permet aux TNS de déduire de leur revenu imposable, les cotisations versées dans le cadre des garanties énoncées précédemment. Le dispositif Madelin se montre donc avantageux afin d’inciter les TNS à souscrire une complémentaire santé TNS ou une prévoyance adaptée à leur statut.
Malgré les avantages qui lui incombent, on s’aperçoit encore légèrement plus de 50% des TNS ont souscrit un contrat Madelin. Cela signifie donc qu’un grand nombre de TNS ne possède aucune couverture sociale. Or un aléa comme une maladie ou un accident peut très rapidement mettre en péril l’activité professionnelle du TNS. Avec l’âge, des frais de santé plus fréquents et plus coûteux seront à verser. Ces couvertures sont alors indispensables pour envisager sereinement son activité et préparer au mieux sa retraite.
La principale raison qui explique ces faibles chiffres est la difficulté des jeunes entrepreneurs notamment à anticiper ces risques à prévoir leur retraite. La manque de clarté et de lisibilité des offres freine également les TNS dans leur volonté de souscrire ces types de contrats. La garantie santé reste la plus souscrite par les TNS puisque celle-ci est plus concrète et nécessaire régulièrement.
