Rechercher un bien immobilier

Complémentaire santé collective : les entreprises s’impliquent pour leurs salariés

Mise en ligne le 12/09/2018 à 12:58

Complémentaire santé collective : les entreprises s’impliquent pour leurs salariés

La loi du 1er janvier 2016 oblige toutes les entreprises du secteur privé à proposer à leurs salariés, une complémentaire santé collective. Les entreprises doivent obligatoirement prendre en charge au minimum 50% des cotisations.

Cette réforme a été efficace puisque 95% des TPE ont proposé une mutuelle santé entreprise contre 99% dans les PME. Le plus grand changement a été pour les TPE, qui n’étaient que 71% à proposer une telle couverture avant cette réforme. Pour les grandes entreprises, cette réforme n’a eu que très peu d’impact puisqu’elles possédaient déjà toutes une complémentaire santé collective. En revanche, elles ont dû établir de nouveau contrats qui correspondent aux contrats responsables établis par la loi et qui permettent de bénéficier d’avantages fiscaux.

Pour autant, les garanties obligatoires que proposent les entreprises sont parfois insuffisantes pour certains salariés qui préfèrent garder leur contrat de complémentaire santé individuelle ou d’être rallié à celui de leur conjoint.
Une majorité des entreprises (52%) ont tout de même proposé des garanties plus efficaces que celles du panier de soins minimal. Ce dernier reste léger comparé aux besoins de santé des salariés. Il n’est pas toujours adapté aux dépenses santé. Par exemple, aucune prise en charge des honoraires n’est inscrite dans ces contrats. Pour une paire de lunettes par exemple, le remboursement est compris entre 100 et 200 euros alors que la dépense moyenne est établie entre 300 et 600 euros. Il existe alors un fort reste à charge à payer pour ces salariés.
 
Il arrive alors que des salariés souscrivent à titre individuel, un contrat de surcomplémentaire pour posséder une couverture plus efficace. Certaines entreprises ont alors pris les devant et s’impliquent dans la volonté de diminuer le reste à charge de leurs salariés et proposent des contrats de surcomplémentaire.