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Il y a maintenant près de quatre ans, la généralisation de la complémentaire santé au sein des entreprises avait lieu. Sur le papier, cette loi était une aubaine pour les salariés qui pouvait bénéficier d’une couverture santé à moindre frais.
Quatre ans après, l’Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé (Irdes) fait le bilan de la loi ANI.
Une chose est sûre, cette loi a permis à de très nombreuses entreprises d’instaurer une complémentaire santé collective au sein de leur organisation. En 2009, elles étaient 44% à le faire puis 84% en 2017, un an après la réforme. Le nombre de salariés couverts atteignait 72% avant la réforme et 96% aujourd’hui. Ces chiffres montrent bien que la complémentaire santé collective était déjà bien présente au sein des grandes entreprises et grands groupes. Ce sont donc les PME et les TPE qui sont les grands gagnants de ce dispositif.
Pour autant, même si cette couverture élargie au plus grand nombre est bénéfique, on observe une faible évolution des garanties. Ainsi, près de 60% des entreprises qui proposaient une complémentaire santé collective avant sa généralisation n’ont pas changé les formules de garanties depuis.
Vers qui se tourner pour souscrire une mutuelle d’entreprise ?
L’étude révèle également la répartition des organismes auprès desquels les entreprises ont souscrit leur couverture santé. Ainsi, 24% des contrats ont été souscrits auprès d’un assureur, 32% auprès d’un organisme de prévoyance, et 38% auprès d’une mutuelle. La part restante des contrats (6%) ont été souscrits grâce à un courtier spécialisé.