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Si les salariés bénéficient d’une couverture sociale performante, ce n’est pas toujours le cas de travailleurs non salariés.
Rien que sur la complémentaire santé, une forte différence existe. Les employés bénéficient depuis 2016 de la complémentaire santé collective, prise en charge à 50% par l’employeur. Il s’agit d’une protection supplémentaire pour couvrir les soins de santé et compléter le remboursement de la Sécurité sociale. La participation de l’employeur dans le versement des cotisations limite considérablement le coût de la mutuelle pour les salariés.
Les personnes aux revenus les plus modestes bénéficient de la CMU-C, une complémentaire santé à seulement un euro par jour.
Quant aux travailleurs non salariés, statut qui concerne trois millions de personnes en France, ils sont contraints de souscrire eux-mêmes leur complémentaire santé. Pour bénéficier de remboursements performants concernant leurs dépenses santé, ils doivent payer leurs cotisations de mutuelle. Or ces dernières enregistrent une hausse, le coût de leur protection est donc important et certains hésitent à souscrire une mutuelle.
L’Etat prévoit tout de même un avantage grâce à la loi Madelin. En effet les cotisations de complémentaire santé tns peuvent être déduites des revenus imposables du TNS. Mais leur coût en hausse réduit les effets de cet avantage fiscal. Sur l’année 2018, on estime que les cotisations de complémentaire santé TNS ont augmenté de 3%. Une hausse régulière sur plusieurs années peut avoir des conséquences financières importantes notamment sur les professions libérales de santé qui en moyenne, bénéficient de revenus moins importants.
