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La crise sanitaire contraint de très nombreuses entreprises à placer leurs salariés en télétravail. Si cette solution permet de maintenir l’activité, elle soulève certaines questions liées à l’assurance.
Car oui, il est possible que même à la maison, des aléas liés à l’activité professionnelle surviennent. Il existe différents risques liés par exemple à une casse ou un vol de l’ordinateur professionnel, à un piratage de ce dernier ou encore un dégât des eaux ou un incendie qui endommagerait des documents professionnels.
Comment être protégé contre ces risques ?
Dans le cas où le salarié est considéré comme télétravailleur salarié, l’employeur est alors dans l’obligation de souscrire une assurance pour protéger les risques encourus avec le télétravail. Cette garantie peut être inscrite dans un contrat de multirisque professionnelle. Concrètement, elle protège les biens professionnels ramenés au domicile du salarié et sa responsabilité civile.
Toutefois, si le salarié utilise un bien personnel (ordinateur) pour travailler, la garantie souscrite par l’employeur ne permet pas de couvrir le bien. C’est en effet au salarié de s’assurer personnellement pour protéger les biens personnels utilisés dans le cadre du télétravail.
Pour cela, le salarié doit communiquer à son assureur qu’il effectue du télétravail. L’assureur pourra alors transmettre au salarié une attestation l’informant que la situation est connue et prise en charge. Bien évidemment cette extension de garantie engendre des coûts qui peuvent être pris en charge par l’employeur.
Autre point important à souligner, si le salarié en télétravail est locataire de son logement, il est primordial qu’il en informe son propriétaire. Ce dernier sera alors en droit de demander au locataire une garantie spécifique.
Enfin si un salarié se blesse à son domicile lorsqu’il est en télétravail que se passe-t-il ? Si et seulement si l’accident a lieu dans le cadre du télétravail, il est alors considéré simplement comme un accident du travail. La prise en charge (soins, indemnisations…) sera donc identique à celle d’un accident du travail classique.
