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Face à la crise, le Gouvernement avait invité les organismes de complémentaire santé à ne pas augmenter les prix de leurs cotisations sur les assurés. En effet, les mutuelles ont dû payer sur le dernier trimestre de 2020, une taxe Covid et pour compenser ce coût, envisageaient d’augmenter leurs tarifs.
Depuis, une forme de confrontation entre l’UFC-Que Choisir et la Mutualité française a lieu. Les premiers nommés estiment que les tarifs des complémentaires santé vont fortement augmenter en 2021, d’environ 4,3%. Pour les assurances individuelles, le surcoût médian s’élève à 79 euros par assuré. Pour certains, dont l’âge augmente et potentiellement les problèmes de santé également, le surcoût des cotisations grimpe parfois à 200 euros.
De son côté, la Mutualité française annonce qu’une hausse est bien existante mais moins conséquente que celle annoncée par l’UFC-Que Choisir. En effet d’après la Mutualité française l’augmentation ne serait de l’ordre que de 2,6% et une complémentaire santé sur cinq n’appliquera aucune augmentation durant l’année. Elle se justifie en annonçant que les dépenses santé en 2021 devraient reprendre sur un rythme semblable aux années avant le Covid. Les soins qui ont été reportés en 2020 vont également peser sur les dépenses santé des assurés.
L’autre source de tension est liée aux méthodologies des études réalisées par les deux acteurs. Le panel de l’étude de la Mutualité française se base sur des organismes de mutuelle volontaires ce qui potentiellement ne reflète pas les hausses les plus conséquentes. De son côté, la Mutualité se défend en dénonçant la méthode de l’étude qui ne concerne pas des répondants suffisamment représentatifs de la profession.