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Les conséquences de l'incendie de l’usine Lubrizol de Rouen ne sont pas uniquement sanitaires. En effet des répercussions économiques sur les entreprises environnantes se font déjà sentir.
Le secteur agricole est certainement celui qui est et sera le plus touché par cet incendie. Dans le département de Seine-Maritime, on estime à 500 000, le nombre de litres de laits qui ne sont plus collectés par jour, ce qui équivaut à un montant de 200 000 euros. Le maïs qui a été récolté est consigné depuis l’incendie. Pour le moment, on estime que près de 1 800 agriculteurs ont été touchés par la pluie de suie. Il s’agit alors d’une perte financière désastreuse pour tous les agriculteurs et éleveurs mais aussi pour tous les professionnels qui dépendent de l’agriculture comme les maraîchers qui voient déjà leur chiffre d’affaire baisser. Une première indemnisation prévue par le Fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental devrait arriver d’ici quelques jours.
Outre les agriculteurs, d’autres professionnels ont été durement touchés par l’incendie. Il s’agit notamment des commerces du centre-ville de Rouen. Une baisse de la fréquentation a eu logiquement un impact négatif sur le chiffre d’affaire (- 30% sur le week end qui a suivi).
Qui paiera les indemnisations ?
Les entreprises impactées par l’incendie réclament que Lubrizol soit tenu responsable de la catastrophe et que l’entreprise prenne en charge les indemnisations. C’est donc la responsabilité civile de Lubrizol qui sera mise en cause puisque des dommages ont été causés à des tiers.
Les contrats d’assurance multirisque professionnelle des entreprises pourront également permettre de compenser les pertes financières engendrées par l’incendie, si elles disposent des garanties adéquates.
Toutes les entreprises attendent avec impatience la classement de cet incendie en catastrophe technologique.
