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C’est un fait, l’absentéisme en France ne cesse de croitre depuis plusieurs années. Ainsi le taux d’absence d’un salarié du privé atteint environ 4.80% en 2018. Concrètement, cela se traduit par près de 18 jours d’absence. Evidemment il existe de fortes disparités selon le secteur professionnel ou l’âge.
Ce phénomène croissant devient réellement problématique pour les entreprises qui peinent à compenser le manque de salariés absents. Cela entraine fatalement une baisse de la productivité et donc du chiffre d’affaire. Ainsi, on estime que 1% d’absentéisme au travail représente 1.87% du la masse salariale. De plus, une hausse de l’absentéisme dans une entreprise provoque l’augmentation des cotisations de prévoyance collective. Les organismes de prévoyance ont donc un rôle important à jouer en accompagnant les entreprises dans la gestion de l’absentéisme et principalement dans la prévention. L’objectif est alors de promouvoir un meilleur bien-être au travail afin de limiter l’absence de salariés.
Il existe bien évidemment des formes diverses d’absentéisme, celui qui est subi par les salariés, liés à des problèmes de santé dont il est nécessaire de respecter les directives du professionnel de santé mais il y a ceux qui sont délibérés et choisis. Ce sont évidemment ceux-ci qui pénalisent lourdement les entreprises et sur lesquels des actions peuvent être menées. Pour lutter contre ce phénomène, les entreprises doivent analyser la situation pour identifier les éléments provoquant l’absentéisme au sein de leur organisation. Elles peuvent alors se faire aider par leur organisme de prévoyance pour identifier les causes et y remédier grâce à des actions de prévention. Il peut ainsi s’agir de formations sur les bonnes postures à adopter au travail, sur une meilleure gestion de son stress…
L’objectif n’est pas alors d’accumuler des actions de préventions mais de cibler les besoins réels de l’entreprise et de ses salariés afin de proposer des mesures concrètes et efficaces.
