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Les consultations psychologique bientôt prient en chargent par les assureurs

Mise en ligne le 02/04/2021 à 11:53

Les complémentaires et assureurs prendront en charges les frais psychologiques

Depuis l’arrivée de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de covid-19 et du premier confinement, une augmentation des difficultés psychiques et psychologiques des Français a été constatée. En effet, la crise économique engendrée par le coronavirus, la fermeture de nombreux commerces, magasins, bars, restaurants et l’isolement ont provoqué une baisse du moral des Français. 

Par ailleurs, le secteur professionnel n’a pas non plus été épargné par ce phénomène. Avec la démocratisation du télétravail, le manque d’interaction sociale et l’isolement des télétravailleurs, un sentiment d’abandon s’est développé. De nombreux salariés se sentent mis de côté et tombent en dépression.  

D’après une étude menée par l’IFOP (Institut français d’opinion publique), en 2020, 28% des citoyens Français n’ont pas le moral. En 2019, ce nombre était de 16%. Par ailleurs, de plus en plus de citoyen expriment ressentir du stress, de l’anxiété et des troubles du sommeil. Face à se bilan alarmant et au cri de désespoir des Français, les autorités ont été contraints d’agir.

Ainsi, des mesures ont été prises afin de venir en aide aux personnes en difficultés psychologique et psychique notamment chez les étudiants et les salariés. Les fédérations de mutuelle, assurances santé et instituions de prévoyance : le CTip, La FFA et la FNMF ont annoncé une généralisation des remboursements des frais psychologiques. Un dispositif est donc en train d’être mis en place afin de prendre en charge les consultations de psychologiques sur prescription médicale.

Comment marche ce dispositif ?

Ce dispositif aura des conditions : 

  • Pour les mutuelles santé ainsi que les assureurs, seulement quatre séances par an seront prises en charge par la mutuelle dans une limite de 60 euros par séance.  
  • De plus, ces séances doivent impérativement être prescrites par un médecin. 

Afin de financer ce dispositif, les autorités ont prévu d’investir 200 millions d’euros par an à l’ensemble des organismes de complémentaires santé. Ce dispositif n’est pas encore entré en vigueur mais il devrait faire son entré dans un avenir proche.