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Conscient du manque de couverture d’une grande partie de la population l’Etat a décidé en 2016 d’instaurer la complémentaire santé collective à toutes les entreprises du secteur privé. Maintenant que le dispositif a été déployé sur tout le territoire, il est temps de d’analyser l’impact de la réforme sur les salariés, leur bien-être.
Tout d’abord il est nécessaire de préciser que la réforme laisse certains profils sur le bord de la route. En effet, les personnes sans emplois ne sont pas concernées par la complémentaire santé collective qui ne peut être souscrite que par des personnes actives. Or leur situation précaire ne leur permet pas toujours de financer une mutuelle santé. Le renoncement aux soins pour ces personnes alors récurrent.
Le choix des garanties revient à l’employeur or ces dernières ne correspondent pas toujours aux attentes des salariés. Les salariés se retrouvent alors régulièrement dépourvus de garanties performantes.
Néanmoins, cette réforme reste très bénéfique pour les salariés aux faibles revenus dont le financement d’une mutuelle santé était presque impossible. Désormais, grâce à la prise en charge pour moitié de l’employeur, ces salariés peuvent financer leur complémentaire santé et profiter de remboursements de leurs soins de santé.
Au contraire, il existe certaines personnes en bonne santé qui ont volontairement fait le choix de ne pas souscrire de mutuelle santé. Or, la législation oblige désormais tous les salariés à souscrire cette couverture ce qui peut pénaliser ces personnes.
