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Pour les salariés, une surcomplémentaire est parfois nécessaire

Mise en ligne le 26/03/2019 à 13:49

Pour les salariés, une surcomplémentaire est parfois nécessaire

Les salariés bénéficient depuis 2016 de la loi relative à la généralisation de la complémentaire santé pour toutes les entreprises du privé. Ainsi, les salariés disposent d’une couverture santé prise en charge au minimum à 50% par l’employeur. Le marché de la complémentaire santé a donc été profondément transformé pour permettre à un plus grand nombre de travailleurs d’être protégés en cas de dépenses santé.

La loi précise bien que le salarié est dans l’obligation de souscrire au contrat de compémentaire santé collective proposé par son entreprise, sauf dérogation ou cas exceptionnel.

Les salariés sont donc passés d’un contrat individuel à un contrat collectif. Les garanties ont pu évoluer lors de ce changement et pas toujours dans le bon sens. En effet certains employeurs, de petites entreprises notamment ne possèdent pas les moyens pour financer des mutuelles onéreuses avec des garanties très efficaces. Certaines entreprises ont donc opté pour des contrats de base avec des garantie minimales. Par conséquent, les remboursements dont bénéficient les salariés peuvent être moins importants qu’ils ne l’étaient avec leur contrat individuel.  
 
Dans ce cas, souscrire une surcomplémentaire santé s’avère être une solution pertinente. Comme son nom l’indique, la surcomplémentaire est un contrat qui vient compléter les remboursements acquis grâce à la mutuelle santé et à l’Assurance maladie. 

Dans la pratique, un salarié ayant des dépenses santé se voit verser des remboursements de la part de l’assurance maladie dans un premier temps. Ensuite sont versés les remboursements de la complémentaire santé collective ou individuelle puis viennent enfin les remboursements de la surcomplémentaire. Cette dernière n’est pas toujours nécessaire. Certains soins courants sont remboursés efficacement par les deux premiers organismes. En revanche pour des soins dentaires ou optiques par exemples, les tarifs sont bien plus conséquents. C’est dans ces cas précis que la surcomplémentaire joue un rôle déterminant.