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Alors que le taux d’absentéisme était en constante en hausse depuis plusieurs années, l’année 2019 marque un arrêt. En revanche certains secteurs d’activités et des profils spécifiques enregistrent de forts taux d’absentéisme.
En 2019, la moyenne de jours d’absence d’un salarié est évaluée à 18,7 jours par an. Cela correspond à un taux d’absentéisme de 5,11%, il était de 5,10% en 2018. Le taux est donc stable et même en recul pour le secteur du commerce, de l’industrie ou encore de la santé. Bien évidemment, tous les secteurs n’enregistrent pas une baisse et celui des services voit son taux d’absentéisme augmenter de 9% notamment.
Selon l’âge des salariés, le taux d’absentéisme évolue. Ainsi, s’il est logique que celui des salariés âgés de plus de 40 ans soit supérieur à celui des moins de 40 ans, on observe que leur taux d’absentéisme diminue quand celui des plus jeunes augmente (+6%). Et il ne s’agit pas uniquement de petites durées d’absences puisque l’absentéisme dit longue durée, supérieur à 90 jours, est en hausse de 9 points pour les jeunes salariés. Ce chiffre traduit une fragilité psychologique des jeunes salariés ou/et un monde professionnel qui n’est plus adapté à leurs valeurs et motivations.
Par conséquent, cette hausse engendre inévitablement une augmentation des coûts de prévoyance collective pour les assureurs spécialisés. Ils tentent alors de mettre en place des programmes de prévention et de sensibilisation au sein des organisations pour réduire ces taux et donc limiter les coûts.
On constate également que les femmes, qui occupent plus d’emplois précaires que les hommes, sont malheureusement plus concernées par l’absentéisme au travail. Enfin, le type de contrat de travail influe également sur le taux d’absentéisme. Ainsi, pour les salariés évoluant à temps partiel, le taux d’absentéisme moyen atteint 5,85% contre 4,58% pour les salariés dont l’activité est à temps plein.
