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C’est un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur au sein de nos entreprises depuis plusieurs années maintenant : l’absentéisme. Une nouvelle étude qui vient d’être publiée met en avant la hausse des arrêts de travail dans les entreprises.
Ainsi, le taux d’absentéisme sur l’année 2018 atteint 5.10% ce qui correspond à 18.6 jours d’absence par an et 12.8 jours sur les jours ouvrés (3.52%). La mauvaise nouvelle c’est que ce taux est en forte progression : +8% sur l’année 2018. Il atteignait alors 4.72% en 2017.
Si l’on s’intéresse de plus près au profil des travailleurs absents, on remarque que ce sont les femmes qui sont le plus souvent absentes, notamment à cause de situations professionnelles moins stables que celles des hommes.
Plus inquiétant encore, l’absentéisme concerne aussi les jeunes travailleurs. Le taux d’un absentéisme de plus de 90 jours progresse ainsi plus rapidement chez les travailleurs de moins de 40 ans (+23%) que ceux de plus de 40 ans (+9%).
Outre le coût élevé que cela représente pour les organismes de prévoyance collective, cela témoigne donc d’un réel problème entre les salariés et leur entreprise. L’étude met notamment en avant la faible implication des entreprises pour régler cette problématique. Ainsi, pour 44% des salariés ayant participé à l’étude, aucune action n’est mise en place au retour d’un salarié absent, pas même un entretien par un supérieur. Les entreprises semblent donc être passives face à ce phénomène croissant.
Il est évident que de nombreuses actions de prévention et de bien-être au travail doivent être mises en place pour éviter au maximum l’absentéisme. Mais cela ne s’arrête pas là puisque les entreprises doivent également s’impliquer au retour du salarié absent pour comprendre quelles ont été ses difficultés et le réintégrer au mieux au sein de l’organisation.
