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De nombreux travailleurs non-salariés (TNS) ont le sentiment d’être bien protégés grâce à leur contrat de prévoyance TNS. Néanmoins, une étude menée sur plus de 400 dirigeants d’entreprises ou indépendants révèle des résultats bien différents.
Ainsi, selon l’étude, 52% des répondants estiment être correctement protégés contre le risque de décès. Ils n’étaient que 34% en 2016. Pour la garantie invalidité, 47% se sentent bien protégés contre 27% en 2014 et enfin, concernant la garantie incapacité, ils sont 42% à trouver être protégé efficacement contre 26% en 2014.
On remarque donc que le sentiment d’être bien couvert progresse avec le temps. Cependant ce sentiment n’est pas totalement justifié car les régimes obligatoires des indépendants n’ont quasiment pas progressé ces dernières années. De plus, la couverture de base en tant qu’indépendant est bien moins efficace que pour un salarié. Ainsi, un salarié perçoit des indemnités en cas d’arrêt maladie au bout de 4 jours contre 90 jours pour un TNS. De plus, son absence peut être encore plus préjudiciable car le manque de revenu s’accompagne d’une baisse de chiffre d’affaire.
Les TNS, leur famille ainsi que l’entreprise peuvent donc être impactés très fortement en cas d’invalidité, d’incapacité ou de décès.
Il est alors essentiel de se prémunir de ces risques et de souscrire une prévoyance TNS. Mais cette assurance reste encore trop peu démocratisée. Ainsi, l’étude révèle que seulement 46% des indépendant ont souscrit une garantie décès, 40% contre l’invalidité et 39% pour se protéger contre une incapacité.
Le manque d’information et de clarté sur le sujet peut être une raison du faible pourcentage de souscription de ce produit d’assurance. Ainsi, seulement 6% des personnes interrogées ont sur définir la prévoyance.
Ce sont donc aux organismes d’assurance de proposer des offres claires et précises quant aux garanties et aux indemnisations que peuvent toucher les TNS.
