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La crise sanitaire et économique a incité les entreprises à se réinventer et à envisager de nouvelles manières de travailler, notamment en se tournant vers le télétravail. Une solution pour réaliser des économies sur le matériel et s’affranchir d’un nouveau crédit-bail mobilier. Si les dirigeants ont dû revoir leur organisation, de façon plus générale c’est le code du travail qui devrait être modifié prochainement. Cela devrait jouer en la faveur des entrepreneurs puisque si avant ils pouvaient imposer 6 jours de congés à leurs employés, ils pourraient bientôt définir les dates d’une semaine complète. Selon le ministère du travail, cela apparaît comme une mesure essentielle pour relancer les entreprises.
Sans surprise, cette réforme est prise à bras ouvert par les employeurs, mais à l’inverse les salariés ont plutôt du mal à la digérer. Ces derniers ne sont pas prêts à ce que le gouvernement donne cette autorisation à leur dirigeant. Certains estiment que la possibilité d’imposer 6 jours de congés est déjà amplement suffisant, sans pour autant devoir passer à 8 jours.
Nous avons enregistré un premier assouplissement lors du premier confinement. Alors que de nombreuses entreprises avaient été fermées pendant plusieurs semaines, les entrepreneurs redoutaient que leurs salariés prennent des jours de congés dès la reprise de l’activité. C’est pourquoi ils avaient eu l’autorisation d’imposer 6 jours de congés payés, à condition d’un accord de branche et d’en avoir débattu avec les représentants du personnel.
C’est en juin que la possibilité pour les employeurs d’imposer les 6 jours de congés à leurs salariés se termine. Toutefois le ministère souhaite prolonger ce droit jusqu’en octobre mais pas seulement. Il parle également de permettre aux employeurs d’imposer deux jours de congés en plus à leurs salariés ce qui porterait le total à 8 jours imposés. La justification du ministère est « d’accompagner la reprise » de l’activité pour éviter que tous les salariés soient en congés au même moment ce qui ralentirait évidemment la productivité des entreprises déjà impactées depuis plusieurs mois par la crise économique.
L’un des secteurs les plus visés par cette potentielle nouvelle mesure reste celui de l’hôtellerie restauration, inactif ou en activité partielle depuis de nombreux mois. Les jours de congés des salariés sont donc très conséquents et les 8 jours imposés permettrait à l’entreprise de maintenir une organisation cohérente et propice à la reprise, si jamais celle-ci a lieu.