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Alors que la demande à la médiation du crédit a connu des niveaux records lors du printemps 2020, elle a quelque peu diminué un an après mais demeure à un niveau au-dessus de la norme.
Même un an après le début de la crise, la médiation du crédit reste extrêmement sollicitée, en témoignent les 1 600 dossiers envoyés au premier trimestre 2021. Lors du second trimestre de 2020, ce chiffre avoisinait les 3 000 dossiers tous les mois.
Sans surprise le nombre de saisines réalisées varient en fonction des demandes de PGE effectuées par les entreprises. Celles-ci sont en baisse puisqu’une immense majorité d’entreprises ont déjà réalisée une demande de Prêt Garanti par l’Etat. D’ailleurs le remboursement de ce dernier commence pour certaines entreprises même si certaines ont choisi de bénéficier du report de remboursement d’une année supplémentaire accordé par l’Etat.
La plupart du temps, les entreprises qui saisissent la médiation du crédit le font car elles sont confrontées à refus de prêt de leur banque.
Pour les entreprises ayant obtenu un PGE l'an dernier, le choix fait par la majorité d'entre elles de différer d'un an supplémentaire les premiers remboursements permet aussi de décaler les éventuels problèmes.
Au vu du contexte actuel, difficile d’en vouloir aux banques. Peu de garanties existent aujourd’hui pour prêter aux entreprises sans prendre de risques pour les établissements de crédits. Le nombre de faillite à été très bas en 2020, évidemment les aides de l’Etat ont protégé momentanément les entreprises de ce risque. Mais les banques voient sur le long terme et dès la fin 2021 ou 2022, le nombre de faillites d’entreprises devrait grimper très fortement. On estime en effet à 20 000, le nombre d’entreprises qui auraient dû faire faillite l’année passée mais qui, grâce aux aides ont été sauvées. Logiquement, ces entreprises se retrouveront à nouveau en situation complexe cette année. Dans ce cas, peu de doutes, la médiation du crédit aura encore fort à faire.