Tous les ans, des milliers de personnes se lancent dans l’aventure de l’auto-entreprenariat. Elles décident de réaliser leur rêve et de lancer leur propre entreprise. Très vite, elles comprennent que le besoin financement devient vital, elles cherchent alors des moyens rapides et sûrs pour financer leur activité. Passer par une banque est alors la solution la plus accessible afin de décrocher un crédit professionnel mais comment ça marche ?
Le crédit professionnel, qu’est-ce que c’est ?
Un prêt professionnel est un prêt exclusivement réservé aux professionnels. Il répond à trois grands types de besoins pour l'entreprise :
- La trésorerie : Elle permet de financer une augmentation de capital, un besoin en fonds de roulement ou une reprise de société ou de parts sociales.
- L’équipement : Le crédit pro permet de financer l'achat de matériel, de machines et de véhicules
- L’immobilier : l’objectif est la construction de locaux ou de bureaux en Vefa (vente en l'état futur d'achèvement), ainsi que l'acquisition de locaux professionnels, de terrains ou d'entrepôts.
Qui peut en faire la demande ?
Le terme « professionnels » englobe :
- Les agriculteurs
- Les associations
- Les artisans
- Les auto-entrepreneurs
- Les commerçants
- Les PME/PMI/TPE
- Et les professions telles que : architecte, avocat, chirurgien-dentiste, expert-comptable, géomètre, infirmier, médecin, notaire, opticien, orthophoniste, ostéopathe, puéricultrice, vétérinaire etc.)
Les garanties demandées
Un prêt professionnel à la banque est un mode de financement rapide et fiable mais avant de recourir à cette option, il est plus important de connaitre les différentes garanties qui peuvent être demandées :
- Hypothèque : Qui dit crédit professionnel dit « hypothèque ». Elle correspond à un acte notarié par lequel un emprunteur s'engage à remettre un bien à son créancier, en cas de défaut de paiement. Dans le cas où votre entreprise coule, la banque prendra entière possession de l’immeuble.
- Le privilège de prêteur de deniers : Il fonctionne sur le modèle de la garantie hypothécaire. En cas de défaillance de l’emprunteur, notamment s’il se trouve dans l’incapacité de poursuivre le remboursement de ses mensualités de crédit immobilier, l’IPPD autorise le créancier (la banque) à se saisir du bien hypothéqué et à le mettre en vente aux enchères. La somme obtenue lui permettra alors de rentrer dans ses frais.
- Le nantissement : C’est une technique juridique qui consiste pour le propriétaire d’un bien à le donner en garantie mais sans avoir à s’en séparer. Il concerne les biens dématérialisés qui ne sont pas de nature physique.
La caution
Une caution entraine un engagement important pour l’entreprise. Ce type de solution ne doit être envisagée que si l’entreprise connait une forte croissance. En effet, les garanties imposées par la suite vont toucher tous les biens.
Néanmoins, il existe deux types de cautions :
- La caution personnelle : Cette caution peut impliquer directement le conjoint légitime sans pour autant impacter les biens conjugaux. Elle consiste à proposer à la banque de vendre les biens appartenant à l’entreprise en cas de coup dure. Le droit de division est une manière intéressante d’alléger la dette en la répartissant entre les tierces personnes éligibles aux cautions.
- La caution solidaire : dans ce cas de figure, le créancier peut directement s’adresser à la caution sans qu’il soit nécessaire de contacter au préalable le débiteur. Dans le cas d’une pluralité de cautions solidaires, le créancier est en droit de réclamer la totalité du règlement à n’importe quelle personne caution. Ainsi, ce type de cautionnement constitue une garantie plus efficace pour le créancier.