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La crise sanitaire et économique, a été dramatique pour de nombreuses PME. Néanmoins, les conséquences auraient pu être bien plus importantes sans les aides financières mises en place par l’Etat.
Grâce aux mesures déployées permettant de sécuriser la trésorerie des PME, on s’aperçoit aujourd’hui que seulement 4% sont confrontées à de grosses difficultés financières. Cela est notamment dû aux financements ou aux reports des charges. L’Etat a joué un véritable rôle d’amortisseur et a pu préserver de nombreuses PME.
Par ailleurs, pour limiter le nombre licenciements et multiplier les embauches, le volet social a lui aussi été considéré par les pouvoir publics, avec la mise en place de nombreux financements.
En cette période de crise économique les entreprises ont délaissé complètement les crédits bancaires classiques pour les prêts garantis par l’Etat (PGE). En effet, à compter de début septembre ce n’est pas moins de 112 milliards d'euros de PGE qui ont été distribués par les établissements bancaires. Plus de 600 000 entreprises ayant entre 0 et 5000 employés ont pu en bénéficier.
Cependant, les PGE n’ont pas été accordés à toutes les entreprises et principalement à celles au bord de la faillite. Il faut savoir qu’environ 60% des dirigeants qui ont contracté et ont pu obtenir ce type de prêt, l’on fait pour envisager l’avenir plus sereinement et confortablement. Par conséquent la durée d’emprunt est relativement courte, puisqu’elle s’établie à maximum 6 ans, avec un ou deux ans de différé pour les entreprises les plus touchées.
Malgré des conditions d’octroi plus ou moins difficiles, en venant s’ajouter au chômage partiel et aux ordonnances du 25 mars, ce type de prêt a permis aux entreprises les plus impactées par la crise de survivre ces derniers mois.
Les PGE ne constituent qu’une petite partie des aides déployées par l’Etat. D’autres prêts tels que rebond, atout, résilience et innovation ont été accordés pour que les entreprises puissent poursuivre leur développement et leurs investissements.
Les pouvoirs publics ne sont pas les seuls à prendre des mesures pour aider les entreprises à s’en sortir. Les banques jouent aussi un rôle déterminant en cette période de crise sanitaire. De nombreuses entreprises se disent satisfaites des diverses mesures prises : moratoires de crédit, gratuité des solutions de paiement pour favoriser le click and collect, augmentation des délais de paiement, contrats d'affacturage abrégés et moins couteux…
