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Alors que le courtage en crédit professionnel était en plein essor, le confinement a freiné cette croissance. Une baisse des demandes de crédits de 20% à 30% a été enregistrée pendant le printemps. Mais depuis l’été, les courtiers retrouvent leurs clients peu à peu.
Il faut dire que ce métier d’intermédiaire à de quoi séduire les entreprises et leurs dirigeants, notamment ceux des TPE et PME.
Les crédits bancaires sont évidemment nécessaires à toutes les entreprises pour se développer, recruter, acquérir du matériel, acheter ses locaux… Toutefois, il n’est pas toujours évident de monter un dossier de prêt complet et répondant aux critères des banques. De plus, effectuer ces démarches demande du temps que n’ont pas toujours les entrepreneurs. Le courtier répond à ces deux problématiques en constituant lui-même le dossier de prêt. C’est un gage de rapidité et d’efficacité car les compétences du courtier lui permettent de monter un dossier de prêt béton. Les chances d’obtenir l’emprunt pour l’entreprise sont alors multipliées.
Mais le rôle du courtier ne s’arrête pas là. Grâce aux conventions qu’il a signées avec plusieurs établissements bancaires, il lui est possible d’obtenir des conditions d’emprunt très favorables (taux d’intérêt, assurance, frais annexes). Le courtier assure à ses clients de réaliser de belles économies sur le coût du crédit. Tout ce travail de démarchage des banques est donc réalisé par le courtier, le dirigeant de son côté, peut se consacrer à son cœur de métier et au développement de son activité.
Le courtier peut également être sollicité pour une renégociation de prêt. Les taux d’intérêt sont actuellement très bas et si le dirigeant a contracté son crédit il y a plusieurs années, il est tout à fait intéressant de renégocier son crédit.
Alors que les refus de crédits se multiplient ces derniers mois, à cause du coronavirus et d’un durcissement des conditions d’octroi, l’accompagnement d’un professionnel expert du financement s’avère judicieux pour augmenter ses chances d’obtenir le prêt.
Bien évidemment, les courtiers sont rémunérés pour les services qu’ils proposent. En règle générale, cette rémunération est comprise entre 1,5% et 2% du montant total du prêt. Ce pourcentage est déterminé dès le départ puisqu’il est renseigné au sein du mandat que doit signer le dirigeant.