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Afin de faire face à la crise, nombreuses ont été les entreprises à contracter des crédits. Pour elles, c’était une solution afin de retrouver une trésorerie plus confortable et pouvoir supporter les conséquences de la crise. L’endettement des entreprises du territoire a donc fortement progressé. Problème : un endettement trop important augmente le risque de faillite des entreprises. En effet, la solvabilité des entreprises détentrices de crédits bancaires est fortement réduite et peut dans le pire des cas, entraîner une faillite. C’est ce que craignent tout particulièrement le Gouvernement et la Banque de France.
Au moment le plus critique de la crise, ce sont plus de 550 000 Prêts Garantis par l’Etat (PGE) qui ont été octroyés aux entreprises dont une majorité de TPE. Toutefois, ces dernières présentent les profils les plus fragiles et donc de potentielles difficultés de remboursement, surtout si la reprise de l’activité est plus compliquée que prévu. Point positif néanmoins, parmi les entreprises qui bénéficient d’un PGE, 59% conservent la somme prêtée en tant que réserve de trésorerie. C’est donc un matelas pour faire face aux mois difficiles qui s’annoncent.
Selon certaines prévisions, les défaillances d’entreprises risqueraient d’arriver principalement en fin d’année et se prolongeraient sur 2021. En effet, l’ensemble des mesures gouvernementales ainsi que l’arrêt provisoire des procédures collectives ont limité les défaillances d’entreprises pour le moment.
Pour anticiper au mieux cette crise qui s’annonce, différentes mesures s’imposent. Ainsi certains économistes souhaitent créer « un bouclier anti-faillites ». Concrètement, l’Etat participerait au rétablissement des fonds propres des entreprises dont la situation financière n’est pas tenable. Le coût de cette mesure pourrait atteindre 10 milliards d’euros.