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Depuis la crise de 2008, les institutions nationales et européennes ont décidé de faciliter l’accès au crédit pour les entreprises. L’objectif était alors d’éviter une récession et de redynamiser l’économie. Pour cela, les taux directeurs de la BCE ont très fortement chuté ce qui a logiquement entraîné une baisse des taux d’intérêts pratiqués par les banques lors de l’octroi d’un crédit bancaire.
Les conditions d’emprunt proposées aux entreprises ont donc été très avantageuses pendant plus de dix ans. De plus, de très nombreuses solutions de financement se sont développées permettant aux entreprises d’accéder plus facilement à un financement. Néanmoins, qui dit investir dit s’endetter sur une durée plus ou moins longue.
Les conséquences de cette hausse de l’endettement pourraient alors être un durcissement des accès aux crédit dans les années à venir.
En effet, on constate selon certains indicateurs que les défauts d’entreprises ont augmenté de 6% cette année. Les organismes financiers vont donc devoir réagir face à ce constat. Cela devrait alors se traduire par une hausse du coût du risque de crédit. Ce terme correspond au produit du taux de défaillance de l’emprunteur ainsi que du montant de perte pour l’organisme prêteur si jamais l’emprunteur se trouve en situation de défaillance.
Les banques devraient donc trier plus précisément les entreprises qui demandent un crédit afin de limiter les risques et privilégier les entreprises plus stables financièrement.
