Rechercher un bien immobilier
Les derniers chiffres publiés en juillet se montraient encourageant puisque le nombre de faillites d’entreprises atteignait des niveaux extrêmement bas : 27 896 défaillances sur les douze derniers mois de juillet 2020 à juillet 2021. Il s’agissait alors d’une diminution de près de 28% par rapport à la même période un an plus tôt.
Sur l’année 2020, la diminution de défaillances a diminué de 38% et atteindrait 17% en 2021. Evidemment ces bons résultats étaient le fruit des mesures d’aide aux entreprises à la suite de la crise du covid. Le PGE, prêt bancaire qui est garanti par l'Etat devra être remboursé et les entreprise sourraient peiner à verser ces mensualités.
Si l’on observe la situation au niveau mondial, la situation est sensiblement identique. Les défaillances ont diminué d’environ 6% en 2020 et devraient chuter encore plus fortement d’ici la fin 2021. La France ayant été l’un des pays les plus protecteur pour son économie il est logique d’y voir un recul plus important des faillites que la moyenne mondiale.
Mais l’étude précise que dès 2022, la France pourrait subir une très forte hausse des faillites : + 40% sur toute l’année prochaine. Au niveau mondial, cette augmentation des défaillances augmenterait de 15% selon les prévisions de l’étude. La fin des différentes mesures mises en place provoquerait évidemment une difficulté financière importante.
A titre de comparaison, le nombre de défaillances avant la crise du covid était d’en moyenne 50 000 par an. En 2020 et grâce à toutes les mesures de soutien, ce sont seulement 32 000 faillites qui ont été recensées. Les prévisions de l’étude annoncent un nombre de 37 000 défaillances en 2022.
A l’échelle européenne, certains pays comme l’Espagne et l’Italie devraient enregistrer un rebond bien plus conséquent que celui de la France. En effet, ces payas étant encore plus dépendant du tourisme que le nôtre, l’impact de la crise se fera encore plus sentir. Du côté de l’Allemagne, de la Belgique et des Pays-Bas, le retour au nombre de défaillances avant crise devrait prendre plus de temps que leurs voisins européens car les dispositifs d’aides mis en place par les gouvernements se sont montrés plus efficace et surtout plus durable dans le temps.