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Entreprises et coronavirus : comment gérer au mieux sa trésorerie

Mise en ligne le 21/04/2020 à 14:55

Entreprises et coronavirus : comment gérer au mieux sa trésorerie

L’impact majeur de la crise sanitaire et économique sur les entreprises de notre territoire n’est plus à démontrer. Toutefois, quelques conseils peuvent aider ces entreprises à lutter contre cette situation inédite afin de préserver leur trésorerie et pérennité. 

Le premier élément majeur à mettre en place est de sécuriser les financements de l’entreprise. Concrètement, les avoirs disponibles et les crédits en cours doivent être protégés. Pour cela, il convient de contacter leur banquier afin qu’il suspende les échéances bancaires de l’entreprise pour une durée de 6 mois, autorisée par l’Etat. Attention tout de même, cette suspension des échéances de prêt n’est pas systémiquement accordée par le banquier, c’est à lui de juger et de décider s’il l’accorde ou non.

Toutefois, si le montant du prêt est suspendu, ce n’est pas le cas des cotisations d’assurance emprunteur qui a été souscrite lors de la signature du prêt. L’entreprise devra toujours les verser. 

Seconde chose à faire, conserver une relation de confiance avec son banquier. Cette relation est encore plus essentielle en ces temps de crise. Les entreprises ont plus que jamais besoin de conseil et d’accompagnement. Les dirigeants doivent donc tout mettre en œuvre afin de faciliter le travail du banquier. Pour cela, le respect des covenants et des obligations d’informations est primordial. La faculté des dirigeants à démontrer la stabilité et la situation financière de l’entreprise en 2019 et avant le confinement est un facteur à prendre en compte. C’est le meilleur moyen de rassurer la banque et de se montrer transparent avec elle. 

Pour reprendre une activité identique à la normale, une entreprise a évidemment besoin de fonds. L’obtention d’un nouveau financement sera aussi déterminante. Il s’agira alors de combler les éventuelles pertes liées à la crise mais aussi de se relancer. Pour cela, le recours aux aides mises en place par l’Etat à travers le Prêt garanti par l’Etat ainsi que les financements BPI seront des alliées de taille. 

Enfin, pour les entreprises qui éprouvaient des difficultés financières avant la crise et qui aujourd’hui se trouvent en situation de sauvegarde, l’état de cessation de paiement a été décalé de trois mois à compter du 12 mars. Les entreprises concernées bénéficient ainsi de critères d’accès plus flexibles.