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Depuis la crise financière de 2008, de très nombreuses entreprises ont investi et contracté des crédits bancaires. Il faut dire que surtout depuis quelques années, les conditions d’accès au prêt professionnel se sont assouplies. Les taux d’intérêts ont atteint des niveaux records. Mais dans le même temps les entreprises se sont fortement endettées.
Or avec la situation sanitaire actuelle, le risque financier qui pèse sur les entreprises est très présent. C’est toute l’économie du territoire qui va être impactée par le virus, certaines entreprises plus que d’autres évidemment. Ainsi, les professionnels du voyage, du tourisme ou les entreprises internationalisées ont déjà constaté les répercussions de cette crise. D’autres entreprises, en lien avec ces secteurs vont-elles aussi être touchées. Or cette perte sèche de chiffre d’affaire complique le remboursement des crédits déjà contractés.
Les dettes obligataires des entreprises sont également importantes. Or la baisse du chiffre d’affaire inquiète fortement les investisseurs, constamment dans la recherche de rendements conséquents. Actuellement, ces rendements sont très difficiles à obtenir et nombreux sont les investisseurs à vouloir se séparer de leurs titres.
Elles doivent donc trouver des solutions pour continuer à rembourser leurs crédits bancaires et certaines sont plutôt radicales. Il est ainsi possible que l’on assiste à certains licenciements ou à un gel des salaires afin de trouver des liquidités.
Ces solutions sont envisagées uniquement pour les entreprises qui sont très endettées. Cela ne constitue donc pas la majorité des entreprises françaises dont l’endettement reste mesuré.
