Rechercher un bien immobilier
En période de crise sanitaire et économique de nombreux secteurs d’activité ont été directement impactés financièrement. Malgré les aides de l’Etat, certaines entreprises et plus particulièrement des PME ont dû fermer leurs portes puisqu’elles n’arrivaient pas à couvrir toutes leurs charges. De ce fait, les clauses et les dispositifs permettant d’offrir des garanties aux repreneurs et d’être flexibles sur le prix de vente sont très sollicités.
La période n’est malheureusement pas propice pour le vendeur, mais peut être bénéfique pour l’acheteur qui se trouve sur un marché ou l’offre est grandement supérieur à la demande. En fonction de la santé financière de l’entreprise, il pourra alors négocier le prix plus ou moins simplement et généralement obtenir une belle remise. Cependant, les anciens entrepreneurs souhaitent tout de même tirer le maximum de leur propriété et décident de se tourner vers l’earn out ou le complément de prix.
Qu’est-ce que le complément de prix ?
Ce dispositif permet de faire baisser le prix de cession de l’entreprise et d’obtenir un reliquat directement indexé sur les futurs bénéfices réalisés. Une solution qui est loin d’être nouvelle mais beaucoup plus utilisée ces derniers temps. Un système gagnant-gagnant puisque si l’acquéreur peut diminuer le coût de son prêt immobilier, le vendeur perçoit un nouveau revenu plus ou moins important en fonction des performances et de la rentabilité de l’entreprise.
Un développement exponentiel de ces clauses et dispositifs ces derniers mois, principalement dû à la crise sanitaire et ses conséquences financières sur les entreprises. Un complément de prix apparaît comme la solution pour ajuster simplement la valeur de l’entreprise.
Regain de dynamisme pour le crédit vendeur ?
De la même façon que le complément de prix, le crédit vendeur permet d’offrir une certaine garantie au repreneur et de diminuer une nouvelle fois le montant de son crédit immobilier et investissement de départ. En se dirigeant vers un crédit vendeur, l’acquéreur financera uniquement 70% du prix de l’acquisition puisque le reste sera à la charge du cédant. De cette manière, le vendeur est considéré comme un actionnaire minoritaire et contribue au financement de la cession. Garder un pied dans l’entreprise peut permettre en cette période de crise économique de trouver un repreneur plus rapidement. En effet, les revenus du vendeur dépendent encore de la pérennité et de la croissance de l’entreprise, il aura alors tout intérêt à ce qu'elle poursuive son développement.