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Une baisse des dossiers reçus par la médiation du crédit en 2021

Mise en ligne le 18/10/2021 à 09:08

La médiation du crédit reçoit moins de dossiers en 2021

La médiation du crédit est un dispositif d’aide qui permet aux PME, TPE et ETI d’être accompagnées lorsqu’elles sont confrontées à des difficultés de financement. Et bonne nouvelle, au troisième trimestre 2021, le nombre de dossiers reçus pas la médiation du crédit est en forte baisse. Ainsi dans les chiffres, la Banque de France précise que le service a reçu seulement 542 dossiers sur ce troisième trimestre contre 1 672 au premier trimestre et 1 051 au second. 

La justification réside dans la faible demande de prêts garantis depuis plusieurs mois effectuée par les entreprises. Depuis le début de la crise du covid, la médiation du crédit a été largement sollicitée pour des refus d’obtention du PGE. La majeure partie des demandes ayant été faites dès les premiers mois après la mise en place du prêt garanti par l’Etat, il est logique de voir le nombre de saisines de la médiation du crédit diminuer. 
Dans les faits, le rôle de la médiation du crédit est d’intervenir pour le compte des entreprises en difficulté financière ou qui font face à des conflits avec leur établissement bancaire ou qui peinent à obtenir leur crédit professionnel. La Banque de France précise que près de 40% des dossiers pris en charge par la médiation du crédit aboutissent à une solution favorable pour l’entreprise. Au final, ce ne sont pas moins de 18 200 emplois qui ont été conservés grâce à l’intervention de la médiation du crédit. 

Les TPE sont les plus en difficulté

Aujourd’hui, les TPE sont les entreprises qui font le plus souvent appel à la médiation du crédit puisqu’elles représentent 83,8% des demandes totales. Ce sont notamment les TPE évoluant dans les services et du commerce qui présentent le plus de difficulté. Autre bonne nouvelle, les crédits trésorerie demandés par les entreprises retrouvent des niveaux d’avant crise sanitaire alors qu’ils ont été très sollicités pour combler les trous dans leur trésorerie après le premier confinement.