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L’immense majorité des fonds versés aux entreprises avec le PGE l’ont été lors du premier confinement et concernent les TPE.
Alors que la loi de finances rectificative estimait à 300 milliards d’euros le montant total des PGE distribués aux entreprises, ce dernier n’a atteint que 135 milliards. Sur ce total, pas moins de 90% des fonds délivrés l’ont été durant le printemps et l’été 2020, lors de la première vague de la pandémie. Ce sont même 80% des 135 milliards qui ont été distribués avant le mois de juin. Les entreprises se sont donc jetées sur ce fameux prêt garanti pour essayer de préserver leur trésorerie et limiter l’impact de la pandémie.
Sans surprise, ce sont les TPE qui ont été les plus demandeuses du PGE. Ainsi si l’on rapporte le montant du PGE accordé à 100 euros, 50 euros ont profité aux TPE.
Lorsque l’on compare la répartition du PGE au sein des régions françaises, on note plusieurs disparités. Ainsi la Normandie représente 4% du PIB national mais n’a perçu que 2,5% des PGE délivrés.
En comparaison avec les plus puissantes nations européennes, la part du PGE dans le PIB français représente 5,5% contre 3,2% pour le Royaume Unis. Cela reste mieux que l’Italie par exemple et ses 8%.
Autre grand dispositif d’aide aux entreprises, le Fonds de solidarité a connu une courbe inverser à celle du PGE. C’est seulement lors de l’automne 2020 qu’il a connu une plus forte croissance. En effet son montant total à la fin du mois de septembre atteignait 6,4 milliards d’euros contre 21,4 milliards d’euros en février 2021.
L’hôtellerie restauration, l’un des secteurs les plus impactés par la crise, a déjà perçu un tiers des aides versées depuis le début de la pandémie et l’instauration des dispositifs gouvernementaux. Bruno Le Maire a précisé que les aides seraient maintenues jusqu’en août 2021 mais leur montant sera dégressif.
