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Pour beaucoup d’entreprises, la souscription du Prêt Garanti par l’Etat (PGE) a été l’une des seules solutions afin de faire face à la crise du coronavirus. Ce ne sont pas moins de 570 000 entreprises (dont une immense majorité de TPE/PME) qui ont contracté ce crédit garanti ce qui représente 120 milliards d’euros délivrés. Les prêts reçus par les entreprises ont principalement servi à payer les charges des entreprises.
Pour faciliter le remboursement de ce prêt, le taux d’intérêt appliqué la première année après la souscription ne sera que de 0,25%. Fin août l’Etat a précisé que pour les autres années, le taux d’intérêt du PGE serait compris entre 1% et 3%. Beaucoup de dirigeants d’entreprises ont estimé que ces taux étaient trop élevés comparés à ceux pratiqués habituellement par les banques lors d’une demande de crédit bancaire classique.
La crainte des dirigeants et de nombreux économistes est alors l’impossibilité pour les entreprises d’être en capacité de rembourser ce PGE. Pour cela, il sera nécessaire que l’activité économique reparte, notamment pour les secteurs les plus touchés comme le tourisme. Malheureusement, le remboursement du PGE permettra de voir quelles sont les entreprises qui sont les plus solides pour résister à cette crise. Le risque est alors de constater un nombre de faillite importante lorsque les entreprises ne seront plus accompagnées par l’Etat.
