Rechercher un bien immobilier
Lorsqu’une entreprise souhaite contracter un crédit bancaire classique, le premier élément qu’elle regarde est le coût total du financement. Il est important de posséder toutes les informations sur ce type de financement pour effectuer le meilleur choix possible et obtenir le crédit le moins coûteux possible.
Premièrement et comme la majorité des professionnels, vous allez regarder le taux nominal du crédit proposé par la banque. C’est ce taux qui permet de calculer les intérêts que vous devrez rembourser à votre organisme prêteur. Ce dernier fixe librement son taux d’intérêt en fonction du taux directeur de la BCE et de la marge qu’il souhaite appliquer. La marge dépend des risques que représente le marché sur lequel évolue l’entreprise mais aussi du profil de l’entreprise ou encore de la politique commerciale de la banque.
Cependant, le taux nominal n’est pas le seul à prendre en compte. Le plus important à connaître et qui vous aidera à choisir votre financement est le taux effectif global (TAEG). Tous les organismes bancaires sont dans l’obligation de préciser ce TAEG dans leurs publicités. C’est donc ce taux qu’il faut prendre en compte pour calculer le coût de votre crédit. En plus des intérêts, le TAEG comprend les autres éléments liés à votre crédit professionnel à savoir les frais de dossier, la cotisation d’assurance emprunteur et les frais de mise en place des garanties. Le TAEG vous servira alors à comparer les différentes offres de crédits selon les banques que vous aurez choisi.
Analysons maintenant les éléments qui composent le TAEG. Tout d’abord, les frais de dossiers correspondent à un versement à la banque pour l’étude de faisabilité qu’elle a réalisée à la suite de votre demande de prêt. A travers cette étude, la banque évalue le risque qu’elle prendrait à vous accorder le prêt. Si votre dossier de prêt est refusé, aucun frais de dossier ne vous sera demandé.
Tout comme pour les particuliers, la banque exige aux entreprises qu’elles souscrivent une assurance emprunteur. Il s’agit d’une garantie pour la banque de voir son prêt remboursé en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité du chef d’entreprise ou de ses associés.