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Vous avez pour projet de vous lancer en tant qu’entrepreneur et de créer votre entreprise, mais vous faites fasse à de nombreux refus de prêt par les banques ? pas de panique vous pouvez avoir recours à d’autres solutions de financement.
Collecter des fonds à son entourage est généralement la solution qui arrive en premier lieu. Une pratique très rependue pour les jeunes souhaitant créer leur entreprise qui porte d’ailleurs le nom de love money. Celle-ci reste cependant très encadrée puisqu’au sein de la sphère familiale, le futur créateur pourra bénéficier au maximum 31 865 euros s’il souhaite avoir une exonération d’impôts. D’autres conditions s’ajoutent, puisqu’il ne doit pas être âgé de plus de 80 ans mais être majeur ou encore ne pas être l’enfant, le petit-enfant ou l’arrière-petit-enfant du donateur.
Une autre alternative au prêt bancaire, les prêts d’honneur. Peu connu du grand public, un emprunteur peut l’utiliser pour la création mais aussi pour la reprise d’une entreprise. Un prêt d’un montant maximum de 90 000 euros offrant une certaine flexibilité puisqu’il est possible de le contracter sans garantie et caution personnelle, très souvent sans intérêt bancaire et directement injecté en fonds propres. Pour obtenir ce type de prêt vous pouvez vous tourner vers des réseaux d’accompagnement tels que Réseau entreprendre, Initiative France… Si les conditions sont relativement souples, il faudra réussir à promouvoir votre projet devant un jury de professionnels qui aura la charge d’accepter ou non votre demande de financement.
Un type de financement très rependu et en plein essor depuis l’avènement du digital. Le financement participatif peut être très intéressant pour les nouvelles entreprises qui souhaitent commencer à se développer. Cette solution permet en plus de récolter des fonds à une cible très large, permet de faire connaître son projet à de futurs prospects. Ce type de financement fonctionne principalement via internet et peut prendre trois formes différentes telles qu’un prêt, un don en échange d’une contrepartie ou encore la souscription de titres de capital.
Pour créer et financer son projet, les concours peuvent être une solution qui peut paraître surprenante mais qui fonctionne. Ils sont généralement proposés par des associations, des écoles, des organisations d’entrepreneurs destinés à des jeunes dirigeants à en devenir. Même s’ils sont généralement ouverts à un public très large, certains sont plus spécifiques et peuvent être ciblés (femmes, hommes jeunes, concours nationaux, régionaux…). Parfois ils concernent tout simplement un secteur d’activité spécifique. Il faut savoir que ce type d’événement est une solution pour obtenir des fonds financiers, mais aussi rencontrer d’autres personnes qui pourraient investir et ou vous accompagner dans le développement de votre projet.
Déployé pour les emprunteurs devant faire face à des difficultés pour trouver des financements, cette solution permet consolider, reprendre ou créer son entreprise. Le microcrédit n’est pas une simple aide financière puisqu’il s’accompagne d’un réel suivi des entrepreneurs notamment avec des services d’assistance lors des démarches administratives, une aide au développement commercial, à la gestion du budget…
Les organismes qui proposent ce type de financement sont généralement des acteurs associatifs comme l’association pour le droit à l’initiative économique (Adie). Il propose un financement très intéressant pour les jeunes dirigeants, pouvant aller jusqu’à 20 000 euros. Cette somme se compose d’un microcrédit allant jusqu’à 10 000 euros qui est complété à l’aide d’un prêt d’honneur ou d’une tout autre aide publique.
Cependant, pour pouvoir en bénéficier il est nécessaire d’entrer dans un certain cadre. Sur le plan personnel il faudra faire preuve d’enthousiasme, de motivation et montrer que l’on dispose de réelles compétences. Concernant le projet, celui devra être stable est préalablement étudié puisqu’il conviendra de présenter un chiffre d’affaires prévisionnel, sa zone d’implantation, son potentiel, en bref un business plan. Enfin, le troisième critère très important pour obtenir un microcrédit est comme pour tout autre type de prêt bancaire, sa capacité de remboursement.
