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Vers une relance du crédit-bail immobilier ?

Mise en ligne le 15/10/2018 à 12:57

Vers une relance du crédit-bail immobilier ?

De nombreux acteurs bancaires français souhaite donner un nouvel élan au crédit-bail immobilier. C’est une solution de crédit dédiée aux entreprises pour leur permettre de financer un local professionnel, des bureaux ou encore un commerce. Le souhait des banques est de convaincre le gouvernement afin de créer une fiscalité encore plus avantageuse pour les TPE/PME. L’objectif est de les inciter à opter pour cette solution de financement. L’argument avancé par les banques est que le crédit-bail mobilier serait un outil pour améliorer la performance énergétique des bâtiments professionnels.

Revenons tout d’abord sur le fonctionnement du crédit-bail immobilier. Cette solution permet à une entreprise de contacter un organisme compétent afin qu’il achète, pour le compte de l’entreprise le bien immobilier convoité. L’organisme de crédit-bail loue ensuite l’immeuble à l’entreprise qui l’occupe pendant une durée déterminée en versant des loyers dont le montant est indiqué sur le contrat. L’entreprise n’est alors pas propriétaire du bien immobilier mais peut, à l’échéance du contrat, en devenir propriétaire si elle décide de lever l’option d’achat. La valeur de l’immeuble tiendra compte des loyers déjà versés par l’entreprise. Cette solution permet à l’entreprise de ne fournir aucun apport personnel tout en finançant en intégralité le local ou les bureaux. Le crédit-bail immobilier concerne aussi bien des immeubles déjà existants, qu’ils soient neufs ou anciens, des immeubles à rénover ou à construire. Bien qu’avantageuse, cette solution de financement reste peu utilisée par les entreprises, au contraire du crédit-bail mobilier.

L’association des services financiers souhaite alors que l’Etat intervienne afin de créer des mesures incitatives pour que les entreprises optent pour cette option. Les PME et TPE pourraient alors pleinement profiter du crédit-bail immobilier pour financer un nouveau local sans fournir d’apport personnel. Le manque de trésorerie est pour elles, un véritable frein à l’accès au financement professionnel.

Reste à voir si l’Etat sera réceptif à l’appel des banques.