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Avec l’arrivée du coronavirus, les professionnels ont été contraints d’adapter leur méthode de production et de travail de sorte à protéger leurs employés du virus ainsi que de sécuriser leur activité. Durant le premier confinement les grands immeubles de bureaux étaient déserts, les locations de bureaux en coworking augmentaient et des millions de salariés étaient en télétravail. Cela fait maintenant plus qu’un an que le télétravail est devenu la norme.
Malgré les nombreux avantages offerts par le télétravail, de plus en plus d’employés effectuent des demandes auprès de leurs dirigeants afin d’améliorer leur productivité mais aussi afin de diminuer leurs coûts à domicile. En effet, une étude a démontré qu’une partie du revenu des télétravailleurs était utilisée pour l’optimisation de leur espace de travail. Par conséquent, les frais professionnels des employés figurent sur le montant du revenu imposable prérempli sur la déclaration d’impôts pour 2020.
Mais bonne nouvelle pour les télétravailleurs, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a annoncé le 2 mars 2021 que les frais professionnels engagés en 2020 pour le télétravail seront exonérés d’impôt. De ce fait, chaque travailleur bénéficiera d’une exonération sur ses frais professionnels ou ses frais d’allocation forfaitaires d’une valeur maximum de 2,50 € par jour de télétravail. Ce qui représente une somme de 550 € par ans.
Par ailleurs, les frais de déplacements et de restauration ne seront pas concernés par cette exonération d’impôts a annoncé le ministre de l’Economie.
Pour rappel, d’après l’accord national interprofessionnel de 2005 sur le télétravail, l’employeur a l'obligation de fournir, installer et entretenir les équipements nécessaires à son employé en télétravail. De plus, tous les coûts engendrés par le travail doivent être pris en charge par le dirigeant.