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Cette semaine avait lieu la rentrée pour beaucoup de salariés et une partie d’entre eux n’est pas retournée au bureau comme les années précédentes mais ont télétravaillé. La persistance du virus au sein du territoire incite logiquement les entreprises qui en ont la possibilité à instaurer le télétravail pour limiter la présence des salariés au bureau. Ce phénomène inédit chamboule totalement l’immobilier de bureau depuis quelques mois. Ainsi, ce sont entre 10 et 15% des surfaces de bureaux loués tous les ans qui pourraient arriver sur le marché.
Aujourd’hui, les besoins des entreprises en matière d’espace sont moindres et de nombreux grands groupes disposent de locaux qui ne sont plus adaptés à leur effectif présent, au point que la question de conserver leurs bureaux se pose.
En effet de très fortes économies sont en jeu si les entreprises étaient amenées à réduire leur actif immobilier.
La Défense est certainement le lieu le plus impacté par la généralisation du télétravail. La majorité des salariés qui y travaillent sont cadres et ce sont ces derniers qui sont le plus souvent en télétravail. Pendant le confinement, près de 90% des cadres étaient en télétravail ce qui a représenté une baisse de fréquentation du quartier de la Défense d’environ 55%. Autre raison à cette forte baisse, tous les commerces du quartier ont fermé faute de fréquentation. Les conséquences économiques pour les restaurateurs, cafés et magasins à la Défense sont donc considérables.
Nombreux sont les commerçants à demander un soutien financier de la part de l’Etat afin de faire face à ces difficultés financières.
La situation dans Paris est moins critique puisque la valeur des biens immobiliers professionnels en location reste sensiblement identique à celle d’avant crise.
Toutefois, pour toutes les entreprises qui disposent de bureaux, la question de réduire leur superficie se pose.
